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phrénésie schizophrénique

22 septembre 2007

Un jour, une image ...

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(photos pix by Lia : Depersonnalisation fig. 1)

Qu'est-ce que la dépersonnalisation ??


En psychologie (ou en psychiatrie), La dépersonnalisation (ou déréalisation) désigne l'expérience d'un sentiment de perte de sens de la réalité. Une personne souffrant de ce trouble a l'impression qu'elle a changé et que le monde paraît moins réel (il est flou, comme dans un rêve, ou manque de sens). Le DSM-IV classe la dépersonnalisation comme étant une forme de trouble dissociatif, bien que la dépersonnalisation en elle-même soit le plus souvent caractéristique d'un traumatisme psychologique différent.

Symptômes  

Les individus souffrant de dépersonnalisation se sentent à la fois détachés du monde et de leur propre identité / incarnation physique. Souvent, les personnes ayant expérimenté la dépersonnalisation disent avoir l'impression que « la vie ressemble à un film, les choses paraissent irréelles, floues,sensation de vertige et de grosse fatigue » Le sentiment d'identité de la personne se brise (d'où le nom). Une personne sujette à ce trouble peut avoir l'impression que la vie est un rêve ou une sorte d'illusion.

Certains sujets disent aussi avoir l'impression d'être des fantômes. Malgré ses efforts, le sujet n'a pas l'impression d'interagir réellement avec le monde. Il ne semble pas capable de se considérer comme normal. Bien que le sujet lutte pour tenter de ressentir les choses normalement, une part de lui même semble le pousser à abandonner la lutte. Un individu souffrant de dépersonnalisation est particulièrement sujet au suicide. il peut en effet entreprendre une démarche suicidaire de manière calme et détachée.

Pour résumer, la dépersonnalisation est donc une altération de la perception (ou expérience) de soi, telle que le sujet se sent irréel. La personne se sent détachée de la réalité et de son propre corps / processus mental.


Pour décrire au mieux la manifestation physique de cette sensation, on peut aussi la comparer à un effet cinématographique courant : Le travelling compensé. Avec cette technique, le sujet de l'image reste fixe pendant que le fond du décor semble poussé vers l'arrière. Cet effet donne une sensation de vertige ou de détachement. Les personnes sujettes à la dépersonnalisation peuvent ainsi ressentir cet effet de manière cyclique dans les deux sens et plus ou moins rapidement.

Lien à un traumatisme psychologique  

On admet un rapport entre les symptômes associés à la dépersonnalisation et des traumatismes psychologiques. Cependant, si le problème évolue en trouble (persistant et récurrent), il devient important de le traiter, étant donné qu’il peut conduire au suicide, à la dépression, à une perte de sens, un manque d’entrain, et à une apathie générale. La condition (ou le symptôme) s'observe habituellement en conjonction avec d’autres troubles psychiques, en particulier au trouble de stress post-traumatique (ou névrose traumatique), à la dépression, aux crises de panique, à certaines névroses, et peut être accéléré par l’usage de marijuana. La dépersonnalisation n’est pas une illusion ou un délire en soi, bien qu’elle soit souvent reportée en cas de délire aigu. Elle peut être un signe d'un début de schizophrénie (un indice révélant la désintégration de la personnalité).

Les personnes souffrant de ce trouble rapportent souvent que la dépersonnalisation est plus intense au réveil.

Traitement

La dépersonnalisation reste l'un des rares troubles en psychiatrie moderne pour lequel on n'ait pas établi de remède qui ne soit même que partiellement efficace, qu’il s’agisse d’un traitement pharmacologique ou psychothérapeutique.

Les vitamines et les minéraux tels que les Omega 3, le magnésium, le calcium, le zinc, le fer, ou la vitamine B6, ont permis de réduire, et dans quelques rares cas, de supprimer, les sentiments de déréalisation et de dépersonnalisation. Une nutrition saine, adaptée, et de l'exercice physique régulier sont des méthodes inestimables pour réduire l'anxiété et améliorer l’humeur. Tous les stimulants doivent être évités, car ils sont susceptibles d'amplifier l’anxiété, et donc, du même coup, les sentiments de déréalisation et de dépersonnalisation.


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21 septembre 2007

pourquoi ce blog ?

Ce blog c'est mon journal intime, je m'en fou de ce que les gens en pensent, je l'écris pour moi.



Il y a quelques jours, mon psychiatre m'a laissé entendre que je serais peut-être schizophrène. Il me l'a seulement laissé entendre. Pour lui, il est inutile de mettre les gens dans des petites cases car ils changent et ne sont pas enfermé dans la schizophrénie toutes leurs vies, c'est encourageant ...

Ca y est, j'ai enfin un traitement définitif, j'ai mis du temps à le trouver, perdue entre zyprexa, atarax et autres médicaments aux effets secondaires assez dense. Mais là ça va, je me sens mieux avec ce que je prend :

p799abilify
- abilify 15mg (1 cp le matin)
- risperdal 2mg (1 cp le soir)
- 4 à 5 parkinane dans la journée
- 10 gouttes de tercian 40ml/g par jour
- 25mg d'atarax en cas d'angoisse



mais je suis toujours à la recherche de mon thymorégulateur...
j'ai essayé le depakote, une vraie cochonnerie ce truc :| ! Je pouvais plus parler, j'arrivais plus à articuler les mots et j'arrivais pas à dire ce que je voulais... mes mots se résumaient à : "oui", "non", et autres banalités...

. : ZONE INFORMATIONS : .
médication

Abilify

                       
Molécule(s)

Aripiprazole



Classe thérapeutique

Neuroleptique atypique


Laboratoire(s)

 

Bristol-Myers Squibb


       


Indications

ABILIFY est utilisé pour traiter la schizophrénie.

Informations pratiques

Délivré seulement sur ordonnance.

ABILIFY est réservé à l'adulte de plus de 18 ans.

Mode d'action

ABILIFY exerce une action inhibitrice sur de multiples récepteurs dans le système nerveux central.

Effets secondaires

Les plus fréquents sont les étourdissements, les insomnies, une somnolence, des troubles de la vision, des tremblements des nausées, des vomissements, une constipation, des céphalées et une fatigue importante.

On retrouve également de façon peu fréquente une tachycardie, et des chutes de la tension au lever.

Contre-indications /
Précautions d'emploi

ABILIFY est contre-indiqué en cas d'allergie à l'un des constituants.

En cas de grossesse ou d'allaitement, la prise de ABILIFY est déconseillée sauf avis médical contraire. Il est recommandé de prévenir son médecin lors de la décision de concevoir un enfant avec ABILIFY.

Signalez à votre médecin si vous souffrez d'épilepsie, de diabète, de maladies rénale ou hépatique.

Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être avertis des risques de somnolence inhérents à ABILIFY.

Interactions
médicamenteuses

ABILIFY peut augmenter l'effet de certains antihypertenseurs.

De plus, l'association à des médicaments dépresseurs du système nerveux central ou à l'alcool est déconseillée.

Si vous prenez un autre médicament, signalez-le toujours au médecin ou au pharmacien.

Surdosage

Un surdosage peut se manifester par une somnolence et une difficulté d'élocution. En cas de doute, contactez votre médecin traitant ou le centre antipoison le plus proche.





RISPERDAL


                       
Molécule(s)

Risperidone



Classe thérapeutique

Neuroleptique atypique


Laboratoire(s)

 

Janssen Cilag


       


Indications

RISPERDAL est utilisé pour traiter certaines psychoses, en particulier la schizophrénie.

Informations pratiques

RISPERDAL est délivré seulement sur ordonnance.

Mode d'action

RISPERDAL bloque l'action de la sérotonine et de la dopamine sur certains de leurs récepteurs.

Effets secondaires

RISPERDAL peut entraîner une anxiété, des troubles du sommeil, des maux de tête. Parfois, une somnolence, une fatigue, des troubles digestifs, des douleurs abdominales, une hypotension orthostatique, des tremblements, une augmentation de volume des seins et des écoulements de lair. Le traitement prolongé peut provoquer une prise de poids. Comme tous les neuroleptiques, il peut entraîner une fièvre, des mouvements anormaux, des convulsions. Signalez toute anomalie à votre médecin.

Contre-indications /
Précautions d'emploi

RISPERDAL est contre-indiqué en cas d'allergie à ce principe actif.

Signalez à votre médecin si vous présentez une insuffisance rénale ou hépatique, des antécédents de convulsion.

Consultez votre médecin traitant avant de prendre RISPERDAL en cas de grossesse ou d'allaitement (grossesse : déconseillé ; allaitement : contre-indiqué).

RISPERDAL n'est pas indiqué chez l'enfant de moins de 15 ans.

Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être avertis des risques de somnolence.

Interactions
médicamenteuses

L'association de RISPERDAL à l'alcool ou à des dépresseurs du système nerveux central peut entraîner une sédation excessive.

RISPERDAL ne doit pas être associé à la lévodopa, il peut interagir avec la carbamazépine.

L'association aux antihypertenseurs majore le risque d'hypotension (baisse de la pression artérielle).

Si vous prenez un autre médicament, signalez-le toujours au médecin ou au pharmacien.

Surdosage

Le surdosage peut entraîner une somnolence, une hypotension, une augmentation de la fréquence cardiaque. En cas de doute, contactez immédiatement votre médecin traitant ou le centre antipoison le plus proche.



TERCIAN

                                 
Molécule(s)

Cyamémazine



Classe thérapeutique

Neuroleptique et antidépresseur de la famille des phénothiazines


Laboratoire(s)

 

Sanofi Aventis


       


Indications

TERCIAN est utilisé dans certaines maladies psychiatriques (psychoses aiguës ou chroniques, schizophrénie), et pour combattre l'agressivité. Il est également utilisé dans les dépressions sévères.

Informations pratiques

TERCIAN est délivré seulement sur ordonnance.

Mode d'action

Le mode d'action de TERCIAN est relativement complexe. Il bloquerait l'action de nombreux neurotransmetteurs au niveau cérébral.

En cas d'oubli

Si l'oubli de TERCIAN date de moins de 2 heures, prenez la dose habituelle. Au-delà de 2 heures, il convient d'attendre la prochaine prise.

Effets secondaires

Les effets indésirables à risque vital de TERCIAN sont les suivants : syndrome malin des neuroleptiques se manifestant par une raideur musculaire, fièvre, troubles de l'humeur, transpiration, arythmie (irrégularités du rythme cardiaque) et variations de la pression artérielle.

En cas de doute, contactez immédiatement les urgences médicales (SAMU : 15 ; Pompiers : 18). En outre, il n'est pas rare d'observer des spasmes et une instabilité de la face et du cou, tremblements, troubles de l'accommodation, rétention d'urines, constipation, troubles des règles, impuissance, hypertrophie des seins, sécrétion lactée, prise de poids, photosensibilisation (sensibilité particulière aux rayons du soleil), allergie cutanée.

En cas de doute, il convient de consulter votre médecin traitant le plus tôt possible.

Contre-indications /
Précautions d'emploi

TERCIAN est contre-indiqué en cas d'allergie aux phénothiazines, de maladie de Parkinson.

Avant de prendre TERCIAN, signalez à votre médecin traitant si vous avez un glaucome, un adénome de la prostate, des antécédents d'hépatite ou de maladie hématologique, en cas de dépression nerveuse grave, ou en association avec la lévodopa ou si vous devez subir une intervention chirurgicale (y compris dentaire) dans les 2 prochains mois, nécessitant une anesthésie régionale (péridurale) ou générale. Des précautions sont nécessaires en cas d'épilepsie, ou en cas d'insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique grave.

Consultez votre médecin traitant avant de prendre TERCIAN en cas de grossesse ou d'allaitement (allaitement déconseillé).

TERCIAN ne doit pas être administré aux enfants sans avis médical.

Chez le sujet âgé (> 60 ans), il peut se produire des mouvements incontrôlables de la langue, des joues, des lèvres et un mâchonnement. Si cela se produit, il convient d'interrompre immédiatement le traitement et de consulter le médecin le plus tôt possible.

Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être avertis des risques de somnolence.

L'utilisation prolongée de TERCIAN peut faire apparaître des dyskinésies (mouvements désordonnés) tardives ; des examens réguliers sont donc indispensables.

Interactions
médicamenteuses

Le risque d'hypersédation est majoré lorsqu'on associe TERCIAN avec l'alcool ou des dépresseurs du système nerveux central (sédatifs, hypnotiques...).

TERCIAN potentialise le risque d'hypotension (baisse de la pression artérielle) en présence d'antihypertenseurs.

TERCIAN majore l'effet des autres dépresseurs du SNC.

TERCIAN peut également interagir avec le lithium, certains pansements gastriques, la lévodopa (association à éviter).

Si vous prenez un autre médicament, signalez-le toujours au médecin ou au pharmacien.

Surdosage

Le surdosage peut se manifester par des convulsions, des mouvements spastiques, un coma. En cas de doute, contactez immédiatement le SAMU (15) ou les pompiers (18) ou le centre antipoison le plus proche.

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